Ma vache à maï
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Tous les souërs quand je r’viens d’l’école,
j’vas conduire ma vache au marais, eh, eh, eh.
Elle broute et moi je rigole,
et le soir je bois du lait frais, eh, eh, eh.
[Refrain]
Pau’v Jean-Louis, taï tu vantes la tienne.
Oui, parce que c’est la tienne à taï.
ça n’fait rin, j’aime core mieux la mienne.
A tous coups, c’est ma vache à maï (bis).
Les vaches rouges et les vaches naires,
ont les cornes ben d’trop près du cou, ouh, ouh, ouh.
Rouges ou naires ca n’me plait guère,
ma vache gare est plus belle que tout, ouh, ouh, ouh.
[Refrain]
È n’se plein jamais de son herbe,
et jamais è n’dit je n’veux pas, ah, ah, ah.
È nous donne du beurre qu’est superbe,
et sans faire une miette d’embarras, ah, ah, ah.
[Refrain]
Point d’misère quand je sommes ensemble,
è n’boit guère et puis è n’jure pas, ah, ah, ah.
Y’a rien d’tel que le bonne exemple,
et ma vache me donne celui-là, ah, ah, ah.
[Refrain]
Oh là là ! Si j’perdais ma vache,
j’boirais pu de son bon lait doux, ouh, ouh, ouh.
C’que c’est dite, comme on s’attache,
Que v’lez-vous c’est plus fort que vous, ouh, ouh, ouh.
Pau’v Jean-Louis, taï tu vantes la tienne.
Oui, parce que c’est la tienne à taï.
ça n’fait rin, j’aime core mieux la mienne.
A tous coups, c’est ma vache à maï (bis).
